Alors quand on a vu le climat et la végétation, la première réaction de Serge fut : " Mais pourquoi tu n'as pas fait un échange ici ?"
Puis avoir passé quelques heures sur les autoroutes de L.A. il a changé d'avis. On passe facilement une heure ou plus pour aller quelque part, et ça semble normal.
Rien d'extra-ordinaire pour n'importe quel habitant de la région parisienne, mais ici c'est démesuré, d'ailleurs je pense que le parisien apprécierait la meilleure fluidité du traffic dû au nombre impressionnant de files de chaque côté de 4 à 7 selon les endroits.
Malgré tout on peut rester bloqué à une sortie, comme ici vers Santa Monica, 1/2 h de bouchon parce que ça bouchonnait sur l'autoroute d'en-dessous où la bretelle nous menait.
Une heure et demi plus tard nous voici arrivés à la Guetty Vila,
la reconstitution d'une Villa Romaine découverte près de Pompéi.
J.Paul Guetty était milliardaire à 23 ans, et il s'est constitué une impressionnante collection d'art tout en ayant pour principe de ne jamais dépenser plus de $10,000 par pièce.
Il y a deux musées Guetty à L.A., le Guetty Center, véritable musée avec vastes collections de peintures européennes et américaines et la Guetty Villa, où sont exposées les collections gréco-romaines. Nous n'avons malheureusement pas eu le temps de faire les deux.
Le péristyle (hall d'entrée des villas romaines)
Le jardin intérieur
La salle pédagogique était une vrai réussite : les enfants pouvaient choisir des accessoires en mousse et jouer des scènes classiques de l'époque, ou bien décorer des amphores au feutre avec des motifs gréco-romains, après avoir vu des modèles dans le musée, …
Notre nouveau jardin
Hermès …
aux pieds ailés
Tous les pruniers avaient les troncs vrillés
Fontaine dans le jardin potager
Tout à coup nous avons été très nostalgiques de l'Europe.
Il y avait les mêmes plantes aromatiques que dans nos jardins …
Retour vers l'entrée pour monter à l'étage
Détails du plafond, je n'avais jamais vu des motifs floraux légers comme celui-ci.
Il y avait beaucoup de sceaux miniatures aux détails impressionnants vu leur taille, mais ça ne rend pas vraiment sur la photo.
Vue du balcon, le Pacifique est juste en face, tout près.
J'étais en train de photographier les deux poteries suivantes quand une guide est arrivée avec son groupe d'enfants de 10-12 ans pour donner des explications.
Les enfants ont donc été très curieux de savoir ce que j'avais pris en photos et la guide étaient un peu gênée :
La cage aux Folles n'a rien inventé !
Je n'en avais jamais vu de comme ça.
De même pour la rampe d'escalier d'une sobriété remarquable.
Elle se termine en bois.
La visite est finie.
Après avoir acheté un bon poulet rôti, des tomates, des chips, des fraises et de brownies au chocolat au supermarché Vons à côté, nous sommes allés pique-niquer sur la plage de Santa Monica.
Peut-être le moment le plus mémorable de nos vacances, la plage en février !
Un gros bateau, au loin.
La fameuse Santa Monica Pier, jetée construite en 1912 dont un des manèges date de 1922.
Victor s'est laissé enliser jusqu'aux chevilles.
Elie aussi.
Les surfeurs,
…ils n'étaient pas très doués, je n'en n'ai pas vu un seul vraiment debout sur la planche.
Morgan se jette à l'eau.
Elie et Victor se contentent de jouer sur le sable,
…et Serge de se reposer sur la plage.
Maintenant que nous ne pouvons aller plus à l'ouest du Far West, rencontre avec un chercheur d'or - des temps modernes, l'effet n'est pas le même !
J'étais tellement émerveillée d'être là, que j'ai pris des tas de photos.
Victor s'est aussi laissé tenté malgré la fraîcheur du Pacifique en février
Serge, toujours au repos, et Morgan, glacé, cherchant sa serviette.
Un garde côte- sauveteur est venu nous prévenir du danger des rouleaux et des morts qu'il y a chaque année. Il nous conseillait de nous rapprocher des points de surveillance si on laissaient les enfants se baigner seuls, afin qu'ils aient le temps d'intervenir en cas de problème.
Morgan à Alerte à Malibu ( la plage de l'autre côté du Pier )
Ci-dessous la guérite bleu pâle des sauveteurs, avec le drapeau américain.
C'est pas le tout, mais nous voulions aussi voir les canaux de Venice. Nous avons donc commencé notre promenade - on nous avait dit 15 mn, ils avaient dû comprendre qu'on voulait y aller en voiture, car c'était en fait 3/4 d'heure en marchant à bon rythme.
Mais la balade fut très agréable.
Il y avait beaucoup de filets de beach volley tout au long de la plage, et même de terrains de baskets parfois - pas sur le sable!
Il y en a pour tous les sportifs
A chaque mouette son lampadaire (sauf sur le troisième), mais ça se vérifiait sur des centaines de mètres !
Massage sur la plage
Vélo version assis ou debout, ou bien guitare entre potes
La végétation n'a cessé de m'enchanter.
Nous voici à Venice-plage
Uncle Sam se trimbale avec la guillotine du capitalisme !
Certaines boutiques nous ont interpellés.
Il s'agit en fait de comptoirs de vrai médecins-businessmen qui proposent pour $40 des ordonnances certifiant que votre état de santé nécessite le recours au canabis pour soigner vos douleurs. Ainsi les flics ne peuvent rien vous dire s'ils vous chopent avec de quoi fumer. Ordonnance valable un an, seulement en Californie.
On en a vu au moins trois, sur 3- 4 km.
Beaucoup de SDF qui vendent de tout, animations ou dessins, cartes, sculptures faites maisons, si laides que c'en est invendable. On s'est demandé si vendre quelque chose est ce qui leur donnait le droit de rester sur place.
Sur le bâtiment derrière, Boticelli version californienne.
Nous nous éloignons de la plage pour nous rapprocher des canaux qui ont donné son nom au quartier.
Ça valait une marche soutenue.
La même de plus prêt.
C'est l'entrepreneur Abbot Kinney qui les fit creuser en 1900 sur cet immense marécage. Il avait fait venir des gondoles de Venise, c'était immense, mais l'essor de l'automobile aidant, les gens trouvèrent le quartier archaïque et recouvrirent la quasi totalité des canaux de béton en 1929 et en 1940 ce qu'il en restait était déjà délabré. L'ensemble ne fut rénové qu'en 1992.
Jardins enchanteurs.
Il y a tous types de maisons, et des rues transversales menant à des allées sans canaux.
Cet arbre superbe était orné de lampions de verres de toutes formes.
L'intérieur du quartier, côté sans canaux, c'est moins beau, mais intéressant pour rentrer et sortir de chez soi en voiture.
Je n'avais jamais vu de bosquets d'oiseaux du paradis. Là-bas il y en a partout !
Nous voilà presque revenus à la voiture.
La roue du Pier s'illumine le soir et change de motifs et de couleurs toutes les 30 secondes, il y a des spirales, des étoiles, des pointillés …
Nous sommes rentrés chez Stephanie ( au-dessus de Glendale, et du carrefour en rouge après la 210 en bleu) en remontant presqu' entièrement le Sunset Boulevard, qui ne longe pas la côte, ça c'est la Pacific California Highway -PCH, mais part de Santa Monica pour remonter en ville en passant pas Hollywood jusqu'à Figueroa Street sur 39 km !
En fait, il allait même jusqu'à Olvera Street -voir plus bas sur la page, la plus vielle rue de L.A., mais en 1994 cette portion du Boulevard ainsi que d'autres rues le prolongeant fut renommé Cesar Chavez Avenue.
Ça ne se voit pas sur la carte, mais il est très en pente dans la partie sinueuse. Les garçons n'en n'ont rien vu puisqu'il faisait nuit. Enfin ça ressemble au reste: palmiers, belles maisons, beaux jardins et circulation intense dans la partie la plus connue est le Sunset Strip dans Hollywood. Ici c'est à Beverly Hills (BH) et les panneaux sont plus chics.
Le lendemain Stephanie nous a proposé des visite guidée de Hollywood le matin ( voir page suivantes) Downtown avec la quartier chinois et El Pueblo l'après-midi.
Le Walt Disney Concert Hall.
Le même vu de côté
Les immeubles dont on voit les silhouettes de loin autour de L.A. car ce sont les seuls grattes-ciel.
La Plaza California. On n'a pas fait Downtown à pied, car se garer était une gageure, qu'il était déjà 16h00 passée et on voulait passer du temps dans China Town et El Pueblo.
On a tourné à gauche,
et juste après se trouvait The Angels Flights, le plus petit funiculaire du monde, mis en service en 1901.
Deux wagons qui gravissent 96 m de dénivelé, 33% de déclivité.
Arrivée dans Chinatown. Il paraît que les dragons crachent parfois de la fumée.
La pâtisserie la plus réputée du quartier.
Les passages à niveau de Chinatown.
Avec Stephanie et sa plus jeune fille, Megan.
La fontaine aux voeux : il faut réussir à jeter une pièce dans la cavité qui nous intéresse - bonheur, longévité, richesse, chance, amour . Elie a été très stratège en tentant sa chance dans le creux le plus proche : longévité !
Le contraste jeux et tradition
Drôles de chaussettes !
L'entrée de l'autre côté
sur le trottoir d'en face
Retour pour faire le tour du bloc
L'abri de la station de train
Retour dans le centre du centre …
… vers El Pueblo, plus vieille partie de la ville.
On se croirait déjà un peu au Mexique.
Nous y sommes, dans la partie piétonne.
Victor fait l'enfant
Le drapeau californien sur la droite (avec l'ours)
La plus vieille maison de la ville
Elle se visite, mais nous sommes arrivés après la fermeture (16h00).
Le premier village fut fondé par les premiers colons espagnols en 1781 afin de procurer nourriture et vêtements aux missions et aux forts. Il prospéra après le boom démographique de 1880, mais tomba à l'abandon quand l'activité économique se déplaça vers le sud. Il fut réhabilité en 1930 grâce à Christine Sterling, une passionnée d'histoire qui se bâtit pour empêcher la destruction des vieux bâtiments.
Morgan en catcheur : Tremblez !
Un gros plan sur la marchandise.
J'ai craqué pour un tablier mexicain très féminin vu que le mien a brûlé 2-3 jours avant notre départ pour les US.
Le panneau explique que ces petites cabanes ont accueillis les athlètes mexicains aux JO de 1932 et furent offertes à Olvera Street en 1933.
Stephanie confirme que ça ressemble vraiment au Mexique.
Retour sur la place
et au parking.
Fin de notre virée tourisme à Los Angeles.
C'est toujours trop court.
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